10€ ou 7€ selon votre motivation - Gratuit pour les enfants
ANNULÉ :-( pour cause de soucis de santé de l'artiste :-(
Sous des abords simples et rustiques, le zarb est une percussion hors norme. Ses possibilités musicales, la richesse de sa palette sonore, la variété des attaques et le raffinement des phrasés qu’il permet, en font un instrument plein de charme et de poésie, propice au solo comme à l’accompagnement, à l’improvisation comme à l’interprétation des œuvres contemporaines les plus exigeantes.
Autour de sa fameuse « Présentation du zarb »*, Pablo Cueco élargit dans ce répertoire le champ d’action de l’instrument, mêlant joyeusement instrument et voix, théâtre musical, échanges culturels inter-ethniques, recherches zarbisto-rythmiques, poésie néo-lettriste, Calembours maraboutés, pédagogisme pusillanime, médiévalisme frénétique, avant-gardes et traditions réincarnées.
Le spectacle n’est aucunement réservé aux zarbistes, zarbeurs, zarbophiles, zarbologues, zarbologistes, zarbomanes, zarbopathes, zarbothérapeutes, zarbés et autres zarbis (qui sont de toute façon les bienvenus) mais ouvert à tous ceux qui voudraient découvrir, redécouvrir et savourer les ricochets inattendus du zarb, instrument de percussion et joyau de l’ancestrale culture perse, aujourd’hui solidement implanté en France.
* Composition de Pablo Cueco, considérée comme une œuvre de référence dans l’univers zarbistique, interprétée par les plus intrépides parmi l’élite des zarbistes sur les six continents, et ce en plusieurs langues, dont le mandarin…
Presse à propos de « Le zarb et son double »
Le Monde du 19 avril 2018: « Pablo Cueco, 61ans, percussionniste connu de tous les musiciens, tous genres et styles confondus, belle gueule, exubérance capillaire, est un artiste. Un zarbiste. (…) C’est une énorme prestation comique en style de conférence musicale, une irrésistible leçon de mathématique (que l’on range, dans toutes les civilisations, du côté de la musique), un grand moment d’impro à 7 temps, un duo très joyeux avec Mirtha Pozzi. (…) Il y a de l’entrain dans l’air : zarb et voix, théâtre musical, poésie néolettriste, Oulipo pourri, calembours maraboutés, « avant-gardes et traditions réincarnées ». Francis Marmande
Jazz Magazine en ligne du 25 mars 2018 : « Pablo Cueco, zarbiste oulipien. Pablo Cueco, maître du zarb, percussion iranienne aux mille couleurs, a eu envie de parler de son instrument fétiche, dans une conférence oulipienne, désopilante, poétique, farfelue, inclassable… (…) La conférence oulipienne débouche sur trois magnifiques improvisations (chacune ayant une couleur bien particulière). A ce moment là, Pablo Cueco, habité, change de visage, et fait chanter ses tambours avec une absolue concentration. Magnifique. » Jean-François Mondot
Le Zarb
Le Zarb est un petit tambour à une peau d’origine perse qui se joue avec tous les doigts. Sa technique spécifique particulièrement sophistiquée et variée permet d’obtenir un nombre étonnant de sonorités différentes.
Il appartient à la famille des membranophones et plus précisément des tambours-gobelets à excitation digitale (joués avec tous les doigts) comme la derbuka arabe, le zerbaghali afghan, le tumbaknâri du cachemire, le thon khmer et le doumbek d'Europe centrale.
Traditionnellement utilisé en Iran comme instrument d’accompagnement, son rôle s’élargit sous l’impulsion de Hossein Tehrani au milieu du XXème siècle.
Le zarb s’est développé en Perse avec des musiciens comme Djamchid Chemirani, Mohammad Esmaïli, Jahangir Malek, Amir-Nasser Eftetah, Madjid Khaladj, Morteza Aayân, Zia Mirabdolbaghi, Mohammad Akhavân, Dâriush Zargari, Navid Afghah, Farbod Yadollâhi, Pedrâm Khâvarzamini, Pejman Haddâdi, Dariush Zarbafian, Madjid Essâbi, Dariush Zarbafian, Morteza Ghassemi, Bahman Rajabi…
En France, un mouvement particulier s'est développé autour de l'enseignement de Djamshid Chemirani, lui-même élève de Hossein Tehrani , avec notament Jean-Pierre Drouet, Bruno Caillat, François Bedel, Pablo Cueco, Pierre Rigopoulos, et plus récemment Nathalie Rives, Antoine Morineau, Jérémie Abt, Xavier Epiard, Françoise Rivaland, Etienne Gruel, Fabien Guyot et bien d'autres, notamment Keyvan et Bijan Chemirani, les fils de Djamchid Chemirani…
Ce mouvement propose de nombreuses implications du zarb dans des contextes musicaux non-iraniens (musique contemporaine, musique médiévale, jazz, fusion, etc.).
Instrument d’improvisation par excellence, il a aussi été utilisé dans des contextes de musique contemporaine par des compositeurs comme Georges Aperghis, Carlos Roque Alsina, Vinko Globokar, Jean-Pierre Drouet, Pablo Cueco, Bernard Cavanna, Marie-Hélène Fournier, François Bernard Mâche, Nicolas Frize, Mirtha Pozzi, Philippe Boivin et quelques autres. Des musiciens de jazz comme Denis Colin, Michel Portal, Louis Sclavis, Sylvain Kassap, Claude Barthélemy et Patricio Villarroel l'ont utilisé régulièrement dans leurs orchestrations. Le zarb est d’autre part enseigné en France dans deux Conservatoires à Rayonnement Région (Nice et Rueil-Malmaison)
Nota Bene : En Iran, le zarb est également appelé Tombak.Pablo Cueco
Zarb, composition, écriture, dessin, voix…
Né en Corrèze en 1957, l’année du lancement de Spoutnik.
Issu d’une famille d’artistes plasticiens, c’est tout naturellement que dès son plus jeune âge il se consacre à la musique.
Il étudie les percussions avec Jean Batigne et Gaston Sylvestre, le zarb avec Jean-Pierre Drouet, Djamchid Chemirani et Bruno Caillat, le reste en autodidacte consciencieux et obstiné.
Dans le prolongement d’un trajet éclectique entre jazz sous toutes ses formes, musique contemporaines, musiques traditionnelles (avec notamment Luc Ferrari, Georges Aperghis, Jean-Pierre Drouet, François Tusques, Denis Colin, Patricio Villaroel, Didier Petit, Claude Bathélemy, Le Carrosse d’Or, Bernard Cavanna, Tomas Bordalejo, Michel Musseau, Sylvain Kassap, Henry Fourès, Jean Rochard, Hariprasad Chaurasia, Mirtha Pozzi…), il se revendique aujourd’hui comme Artiste sans Discipline Fixe.
Il partage son activité artistique entre le zarb (et quelques autres percussions), la composition (de la harpe au symphonique en passant par la batterie-fanfare, le cinéma, le théâtre et l’électro-acoustique), la production de disques, l’écriture (de fictions, de scénarios et d’articles, notamment pour la compagnie « Le carrosse d’Or » et les journaux « Les allumés du jazz », « Lizières », « Mon Lapin Quotidien », « AFPercus »…) et le dessin (sous le pseudonyme de Pablúx).
À lire : Pour la route textes de Pablo Cueco, accompagnés de photos de Milomir Kavacevic et de dessins de Rocco. Qupé éditions - 2018
Discographie sélective
« Zarb ! » Pablo Cueco en solo au zarb Buda musique
« Sol, suelo, sombra y cielo » pour 12 musiciens Buda musique
« Musiques pour Gargantua » pour 6 musiciens Buda musique
« Gargantua / l'intègrale » coffret de huit CD, réalisation : Pierre-Etienne Heymann et Pablo Cueco Buda musique
« Adi anant » de Hariprasad Chaurasia, Pablo Cueco et Henri Tournier, enregistré en public à Paris / Théâtre de la Ville Navras Records U.K.
« Percussions du Monde » Duo de percussions avec Mirtha Pozzi Buda musique
« Improvisations préméditées » rencontre du duo de percussions Mirtha Pozzi & Pablo Cueco avec six musiciens électroacoustiques Buda musique
« Wiwex quartet / Equidistant » rencontre du duo de percussions Mirtha Pozzi & Pablo Cueco avec deux musiciens de jazz nord américains (Minnesota) Nathan Hanson (saxs) & Brian Doan Roessler (contrebasse) Buda musique
« François Tusques Trio / Le fond de l’air… » François Tusques (Piano), Mirtha Pozzi & Pablo Cueco (percussions) Improvising being
« Quiet Men » quartet Psychadelic folk jazz Denis Colin (clarinette basse & contralto), Pablo Cueco (zarb), Simon Drappier (arpeggione) et Julien Omé (guitare) Faubourg du monde - TACPresse :
Petite florilège des années 70 à nos jours
Le Monde Sylvain Siclier
« Le lien entre des musiques traditionnelles, l’improvisation jazz et des codes de la musique contemporaine se font naturellement. »
Impro Jazz Xavier Matthissens
« ... un souci du détail et des formes et, en découlant, une rigueur, une concision et une lisibilité en tous points remarquables. »
Jazzman « C’est un festival de pulsations extatiques et de polyrythmies en tous genres, traversé par la grâce de l’improvisation. »
OPUS Claudine Roméo « Une des plus belle chose jamais entendues… »
Jazz Magazine Philippe Carles « Cela s’appelle un son d’ensemble, mais si « phrasé de masse » il y a, la lisibilité reste parfaite et jubilatoire de chacun des éléments du tissu orchestral aux couleurs douces et vives …»
L’Evénement du Jeudi « Couleurs chatoyantes venues de tous les Sud, affrontements de sonorités dans l’ombre, girandoles farceuses : une musique hors norme. »
Télérama « …une désopilante explication du zarb »
Jazz magazine Michel Calone « L’instrumentation, à bases de bois et cordes, offre une gamme inouïe d’alliages et de moirures sonores et, du même coup se déploie comme la plus ouverte des bandes-son – à chacun d’imaginer son film. »
Aden Hugues Le Tanneur « Une musique rêveuse que caractérise sa chaleur et sa dimension imaginative. »
Le Parisien Nina Bienvenue « Un pacte passé avec le diable de l’inspiration »
Vient de paraître (Cultures France) Philippe Carles « … d’où une infinie série de jeu de miroirs déformants-informants et de mirages acoustiques qui semblent inventer autant de passerelles et donc d’allers et retours entre jungles plus ou moins mythiques et paroxysmes technologiques. »
Chroniques de l’AFFA Michel Thion « Il compose et il crée avec bonheur les musiques de compositeurs qui n’ont pas froid aux yeux. »
El Mercurio (Chili) « Una Percusión Cósmica. »
La Jornada (Mexico) « Pablo Cueco acaricia un berimbao y nieva nudos nítidos y niveos sobre parches de origen aficano. »
Kaleva (Finlande) « …Pablo Cueco, en maître du tambour zarb iranien, s’est révélé le véritable virtuose du groupe. »